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  • Laurent Giraudou Terciel

Panoramiques, mes débuts


Au jour d'aujourd'hui, la photographie est pour moi une amie de trente ans. Tout au long de ma carrière professionnelle, j'ai toujours été attiré par le format panoramique. J'y vois une filiation évidente avec le Cinémascope et ressens à un degré moindre, la même émotion que devant l'écran d'une salle obscure, l'impression d'être immergé dans l'image, dans un horizon immense. A l'origine, je retaillais dans mes tirages noir et blancs pour obtenir des bandes étroites verticales ou horizontales et mes photos prenaient une autre dimension qui me surprenait toujours.

Avec divers appareils, jai fait plusieurs tentatives, qui ne se sont pas révélées de grandes réussites. J'ai repris ce travail il y a trois ans et grace au numérique j'ai obtenu des résultats qui m'ont tout de suite encouragés à continuer. Bien sûr, au fil des années j'ai appris que la photographie n'était pas la réalité mais une représentation de la réalité. Jour après jour, prise de vue après prise de vue, j'ai mesuré tout le paradoxe du format panoramique : sans tricher, sans déformer ce qui est photographié, en respectant ce que l'on voit, on obtient pourtant un résultat final qui étonne et émerveille toujours, tant il parait irréel.





C'est que l'on obtient des clichés qui excèdent de loin la vision humaine et l'on a devant soi, d'un seul tenant, des horizons que l'on ne pourrait normalement appréhender sans devoir tourner la tête d'une épaule à l'autre.


On obtient une image panoramique lorsque le rapport hauteur / largeur de l'image est supérieur ou égal à 1 / 2. Les rapports les plus fréquents sont 1 / 3, 1 / 5 et 1 / 7.

Bien évidemment suivant le sujet, rien n'empêche de réaliser des montages suivant des formats supérieurs.

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